simplecart.js, 20Ko d’ecommerce plus tard

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Simplecart.js fait partie de ces petits plus qui rendent la vie de tous un peu plus facile, et rapide, et pas chère. Pourquoi, lorsqu’on à que quelques produits à vendre, mettre en branle la machine de guerre Prestashop (et consorts, cela va sans dire) ?

Lorsque l’on veut se mettre au ecommerce, il y a toujours une phase de dimensionnement des besoins. En général, les solutions open-sources à base de LAMP sont là pour répondre à quasiment tous ces besoins, étant plutôt souples, supportées par des communautés (plus ou moins) actives, et totalement gratuites. Cette gratuité justement, permet de concentrer l’effort d’investissement sur d’autres parties d’un projet e-commerce.

Très bien, mais admettons que :

  1. vous ayez 5 produits à vendre, et pas plus…
  2. vous ayez besoin d’une solution rapidement, très rapidement, dans la journée peut etre, qui vous permette de vendre
  3. (si les mentions ci-dessus sont remplies) vous n’ayez pas envie de faire appel à une ressource externe pour travailler sur cette mise en production, ou que vous n’en avez pas les moyens
  4. vous souhaitez passer par un paiement sécurisé, certes, mais n’avez pas le temps ou les moyens d’offrir à vos clients une solution bancaire sécurisée complète

Si l’une, ou toutes les mentions ci-dessus sont remplies, alors simplecart.js est le bout de code qu’il vous faut.

En seulement 20 Ko et avec un compte Paypal ou GoogleCheckOut, vous pouvez disposer d’un rayonnage virtuel sans fioritures, sans moteur de recherche (normal quand on n’a que quelques produits en magasin), et ou l’acte d’achat est réduit à sa plus simple expression : lecture de la description et du prix, ajout au panier, terminer la commande.

POINT BARRE

Avec quelques connaissances en html+Css, vous serez capable de monter un petite boutique virtuelle juste efficace. Ni trop sexy, ni trop riche, juste efficace.

Techniquement, pour faire tourner la (petite) bete, il faudra respecter un marquage sémantique pour chaque produit ressemblant à ceci:

<div>  <h2>Awesome T-Shirt</h2>  <span>$35.95</span>  <input value="1" type="text">  <a href="javascript:;">Add to Cart</a></div>

Et après ce n’est plus qu’une question de styles, et d’une pincée de javascript.

Pas de base de données, pas de php, juste un fichier javascript de 20Ko.

Du coup, vous pouvez vous concentrer sur le “look and feel” de votre rayonnage,  et vous mettre à vendre à la vitesse de la lumière.

Disponible en téléchargement sur github, vous trouverez un wiki détaillé, un bug tracking, bref, tout ce que github offre comme possibilités de suivi de projet ici : http://github.com/thewojogroup/simplecart-js

Et le site officiel de ce projet ( sous license Creative Commons )  est accessible à cette adresse : http://simplecartjs.com/

L’émergence de la toute puissance front-end : vous en doutiez encore ?

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Lorsque j’ai eu l’idée et l’envie de mettre jsjobs.fr en ligne, c’était avant tout parceque je crois que les langages front end, et leurs frameworks, vont devenir le point stratégique d’un développement web réussi, offrant une expérience utilisateur hors normes sans sacrifier l’accessibilité, la portabilité, le poids …

Je suis tombé sur l’outil de recherche et d’analyse de chez Indeed.com, qui permet d’effectuer des recherches par mots clefs au sein des offres d’emploi postées sur leur site.

Et je ne vous cache pas qu’il m’est agréable de constater que, derrière un poids lourd comme Java, on trouve javascript.

Le vilain petit canard de la bande (“Why is javascript so evil?“), pas très typé, pas très objet, pas très ‘coté serveur’, apparait de manière croissante dans les offres postées sur le jobboard.

Intéressant, non ? Je serai curieux de savoir comment évolue la tendance en France.

Et vous, recruteurs, comment considérez vous le javascript? Une option? Un incontournable ?

L’émergence de la toute puissance front-end : vous en doutiez encore ?

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Lorsque j’ai eu l’idée et l’envie de mettre jsjobs.fr en ligne, c’était avant tout parceque je crois que les langages front end, et leurs frameworks, vont devenir le point stratégique d’un développement web réussi, offrant une expérience utilisateur hors normes sans sacrifier l’accessibilité, la portabilité, le poids …

Je suis tombé sur l’outil de recherche et d’analyse de chez Indeed.com, qui permet d’effectuer des recherches par mots clefs au sein des offres d’emploi postées sur leur site.

Et je ne vous cache pas qu’il m’est agréable de constater que, derrière un poids lourd comme Java, on trouve javascript.

Le vilain petit canard de la bande (“Why is javascript so evil?“), pas très typé, pas très objet, pas très ‘coté serveur’, apparait de manière croissante dans les offres postées sur le jobboard.

Intéressant, non ? Je serai curieux de savoir comment évolue la tendance en France.

Et vous, recruteurs, comment considérez vous le javascript? Une option? Un incontournable ?

parisjs, le meetup des amoureux de javascript

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Le 26 janvier dernier s’est tenu la troisième édition de Paris.JS.

Et pour cette première édition de 2011, le programme des talks était très intéressant:

-une présentation de Raphaël [‘ræfeɪəl] par Stéphane Akkaoui

-une présentation de backbone.js par Tony Sokhon

-et enfin la démonstration du fonctionnement de la camera Kinect avec javascript (entre autres) par Sylvain Zimmer

Adoptant un format bar camp, les organisateurs nous ont par ailleurs proposé :

  • d’intervenir, sur le sujet de notre choix,
  • de participer au tournage d’une vidéo ( ? )
  • de participer à un concours de speed coding de robots de combats (j’y reviendrai plus tard)

Backbone.js, présenté par Tony Sokhon

Si vous avez déja travaillé sur des applications plusieurs développeurs, vous savez que votre code peut vite ressembler a un plat de spaghettis. Cela est d’autant plus gênant quand, en plus, votre DOM est pieds et poings liés avec votre code, et vice-versa. Finalement, l’aspect modulaire de votre DOM et de vos scripts, se trouve complètement effacé par les callbacks et autres sélecteurs.

C’est pour pallier à ce genre de problèmes que backbone.js à été créé : appliquer le modèle de conception MVC à vos applications javascript… ?? … ?? Ca m’a paru au départ franchement abstrait comme conept, comment, au sein d’une même facette de l’application (la vue en l’occurence, votre navigateur) appliquer le modèle MVC en javascript ?

 var Mailbox = Backbone.Model.extend({initialize: function() {this.messages = new Messages;this.messages.url = '/mailbox/' + this.id + '/messages';this.messages.bind("refresh", this.updateCounts);},...});var Inbox = new Mailbox;// And then, when the Inbox is opened:Inbox.messages.fetch();

En 4ko compressé et gzippé, backbone semble fournir une alternative intéressante et compacte lorsqu’il s’agit d’appliquer les concepts clefs de modèle, d’évènements, de vue aux solutions plus “lourdes” telles que sproutcore ou cappucinno, qui par contre embarquent toute une logique application avec des widgets, et sont finalement de vrais frameworks. Backbone.js se “contente” d’apporter les bases de la logique MVC à vos applications, sans se soucier du reste.

Backbone.js

La question que tout le monde se pose, y compris, ce soir là, dans la salle : “Et en production, ca donne quoi ?”. Notre speaker, Tony, n’a pas de réponse. Moi non plus.

Si vous souhaitez en savoir plus sur backbone.js, rendez vous sur le site officiel du framework.

Et vous ? Avez-vous sauté le pas pour appliquer backbone à vos application web ? Avec succès ?

Raphaël, présentation de Stéphane Akkaoui

La seconde présentation de la soirée présentait raphael.js

Cette librairie javascript n’a qu’un seul objectif : vous faciliter la vie en matière de dessins vectoriels sur le net.

Vous le savez peut être, le standard pour le dessin vectoriel online, c’est la recommandation SVG (actuellement 1.1)

Pourtant, certains petits malins se sont toujours amusés des spécification et recommandations; leur navigateur, un certain Internet Explorer, à choisit sa propre norme (encore que ce terme soit, du coup inapproprié…), VML

N’importe quel développeur front-end, intégrateur, comprendra alors le besoin d’une librairie uniformisant la création, le rendu, et pourquoi pas l’animation de graphismes vectoriels.

Raphael remplit parfaitement cette tâche à merveille.

Le site officiel propose de nombreux exemples illustrant la simplicité de mise en oeuvre de la librairie :

// Each of the following examples create a canvas that is 320px wide by 200px high// Canvas is created at the viewport’s 10,50 coordinatevar paper = Raphael(10, 50, 320, 200);// Canvas is created at the top left corner of the #notepad element// (or its top right corner in dir="rtl" elements)var paper = Raphael(document.getElementById("notepad"), 320, 200);// Same as abovevar paper = Raphael("notepad", 320, 200);// Image dumpvar set = Raphael(["notepad", 320, 200, {type: "rect",x: 10,y: 10,width: 25,height: 25,stroke: "#f00"}, {type: "text",x: 30,y: 40,text: "Dump"}]);

Si vous n’êtes toujours pas convaincu, consultez la présentation sur cette géniale librairie qu’est raphael.js dont Stéphane nous à gratifiés ;)

Kinect + javascipt, tech talk par Sylvain Zimmer

Par pur esprit de geekitude, pour le fun, pour le côté technique, pour le défi, l’exploitation, l’expérimentation, Sylvain à décidé de nous montrer comment exploiter la camera infrarouge Kinect via DepthJS.

Kinect + Javascript tech talk at #ParisJS Jan 2011View more presentations from Sylvain Zimmer

DepthJS est une extension navigateur créée au sein du MIT. Si en soi, sa mise en place et son exploitation ne réserve ce bout de code qu’aux geeks, techos, et autres curieux, ce genre d’utilisation laisse présager de nouveaux modes d’utilisation de nos navigateurs, de nouveaux usages de nos terminaux, de nouvelles réflexions et amélioration en matière d’expérience utilisateur, ergonomie …

Jswar, les robots de combats “javascriptés”

Les organisateurs de la soirée avaient prévu, en plus du traditionnel programme de présentations, une compétition en fil rouge: la libre programmation de robots de combats en javascript.

Le principe est simple: une application tourne en tache de fond. C’est l’arène de combat.

Libre ensuite à chacun de programmer, via une interface de programmation bespin, un robot de combat. Les participants ont tous accès à au même objet robot, et à ses différentes méthodes et propriétés, mais chacun est libre ensuite de les utiliser et étendre comme bon lui semble.

Une fois codé, le tout est poussé dans l’arène sous forme de webworker se battre contre ses petits camarades.

Si ce genre de compétition vous intéresse, ou que vous souhaitez jeter un oeil au code source, l‘application complète est en ligne. Si vous souhaitez accéder directement aux méthodes publiques des robots, c’est la classe robot.js qui vous intéresse

JSwar a été développé par Guillaume Bort.

Il a été adapté par Zenexity pour le Paris-JS du 26/01/11.

Forkez ce projet sur Github !!

Un débat, et une introduction à webGl plus tard …

En guise de conclusion aux présentations ‘officielles’, les organisateurs ont offert une ‘scène ouverte’. Jpvincent ( ou Jean-Pierre VINCENT) en profite pour lancer le débat : “Javascript, langage universel ?“.

Enfin, Cédric Pinson, spécialiste OpenGL, souhaitait parler du rapprochement de plus en plus flagrant entre le web et le jeux-vidéo de qualité, via WebGL

Au final, je me suis promis d’assister aux soirées suivantes. Elles offrent une excellente manière de discuter, de découvrir, redécouvrir, rester en contact avec la scène javascript sur Paris.

Si vous aussi souhaitez participer, vous pouvez consulter le site officiel parisjs.org, vous abonner au twitter @parisjs. Rendez-vous le 23 février, 2011 pour le meetup ParisJS 4 à La Cantine !