Portal sur Steam gratuit jusqu’au 24 mai prochain !

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Portal used to cost money. Until May 24th, it’s free. End of story.

Si vous ne connaissez pas Portal, foncez. Si vous connaissez Portal, foncez. Dans tous les cas, foncez. Portal est un petit bijou d’ingéniosité, loin des clichés du FPS sauce US.

Utilisant le moteur de Half Life 2, Portal joue avec les principes de la physique, la 3d, pour vous proposer de résoudre des énigmes dans un univers régi par une voix, qui vous guidera et commentera vos exploits tout au long du jeu (avec un humour non négligeable).

Le schéma suivant résume le tout :

Simple, non ?

Trop court à mon gout, Portal est malgré tout un bijou à posséder/connaitre impérativement, et gratuitement jusqu’au 24 mai prochain sur Steam, vous n’avez plus d’excuses !!

Et Steam dans tout ca ?

Steam, c’est sans doute le système de dlc le plus intelligent ET le plus pourri qui existe : si comme moi vous êtes attachés aux boites, cd/dvd/disquettes, passez votre chemin. Steam reste malgré tout un très riche plateforme ou vous pouvez trouvez quelques perles indépendantes, cote a cote avec les blockbusters que l’on connait tous.

Pour situer le point de vue de certains, je cite Wikipedia:

Steam fait l’objet de quelques critiques négatives. La plupart tiennent au fonctionnement même du système : un jeu étant lié au compte Steam d’un utilisateur, il est impossible de le vendre d’occasion sans vendre le compte et donc tous les jeux qui lui sont attachés. Ce système détruit ainsi toute possibilité de revente ou de prêt entre joueurs comme cela se fait lorsqu’un jeu est disponible sur un support physique classique. De même une connexion à internet est obligatoire pour activer les jeux lors de leur première utilisation. Ce défaut pourrait être largement mitigé par le fait que la dématérialisation complète inhérente à Steam rend de facto la connexion internet obligatoire pour installer le jeu. Il arrive néanmoins fréquemment que l’on achète un jeu Steam par un moyen traditionnel, en boite. Bien qu’étant précisé sur la boite du jeu la nécessité de cette connexion Internet, cela peut être vu par certains acheteurs comme un défaut rédhibitoire.

Alors appuierez vous sur le bouton ? …

http://store.steampowered.com/freeportal/

« Small Worlds » de David Shute, le bouffe-temps poétique, original, complètement pixellisé

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L’univers du pixel à beaucoup évolué ces dernières années.

Prenez l’exemple du monde du jeu-vidéo. Après l’escalade des années 1990-200, années pendant lesquelles les hordes de graphistes et de développeurs du milieu ont mené la vie dure au pixel, en voulant à tout pris le faire disparaitre, au profit du photo réalisme, de la HD, et d’une expérience vidéo-ludique plus ‘riche’, a commencé à émerger un mouvement complètement opposé; La réintroduction du pixel comme élément moteur de l’image, son utilisation complètement assumée, et finalement l’émergence d’une philosophie ludique quelques fois oubliée : le fond prône sur la forme.

Ce constat, vous pouvez, si vous doutez de mes propos, le vérifier en visitant des sites tels que http://www.underground-gamer.com, communauté dédiée aux jeux de toutes les époques durant lesquelles le crénelage (ou aliasing en anglais) était encore, si ce n’est assumé, au moins subit en silence.

L’apparition du mouvement ‘pixel art’, dans le même ordre d’idée, fait du pixel un élément majeur d’oeuvres graphiquement très élaborées (en atteste le travail titanesque d’eBoy http://hello.eboy.com/eboy/category/object/global-tags/pixorama/) , alors même que leur matière première reste inchangée depuis des lustres (un pixel, c’est une surface dont les dimensions varient en fonction de l’interface sur lequel il est affiché, mais fondamentalement, ça reste un petit rectangle -non, un pixel n’est pas, contrairement à la croyance, carré-).

Bref, le pixel est bel et bien revenu sur le devant de la scène, et vous vous doutez bien qu’avec un pseudo comme le mien, on ne peut qu’y être sensible.

Alors lorsque, au cours de mes ballades numériques, je tombe sur un jeu qui fait un usage intensif du pixel, qui fait preuve d’un concept d’une simplicité (ne pas confondre avec banalité) étonnante, et ui le fait bien, je ne peux m’empêcher d’en parler.

Small Worlds

tel est le nom de ce ‘casual game’;

Créé dans le cadre de la ‘Casual Gamplay Competition 6‘, dont le thème est ‘Explorer‘, ce petit bijou répond avec brio au sujet.

Vous incarnez un personnage, minimaliste, dans un univers dont l’échelle va, au fil de votre exploration, s’étendre, se révélant a vous. Tout le génie de cet ovni tient à l’utilisation du ‘fog of war‘ qui vous pousse à errer, avancer, reculer, sauter, dévoilant petit à petit, le monde qui vous entoure.

Rien à gagner, rien a perdre, pas de mort, d’énigmes…

Il n’y aura que vous, et l’immense plaisir de la découverte.